​Littéralement hypnotisées par les créations de Kikamishto, nous vous faisons découvrir cette créatrice qui aime choquer les codes et dont les inspirations viennent d'ici et d’ailleurs...



Les Maries-Françoises : Peux-tu te présenter en quelques mots et nous expliquer ton parcours..​.

Rebecca: Je m´appelle Rebecca. Mon parcours est fait de hasards, de « touche à tout ».

Je suis passée par la Fac de philo, le journalisme, et la communication pour divers festivals. Rien de très logique avec la marque que j´ai créée en 2011.
On pourrait simplement symboliser mon parcours par des prises de sens interdits et excès de vitesse qui m´ont amené sur d´autres routes, loin de l'autorité et des hiérarchies. J'ai pour seule vocation, de suivre mes envies, c'est avec Kika Mishto que cette liberté est arrivée.



LMF : Comment t’es venue  l’idée de créer des bijoux ?​
R: Je discutais dans un bus à Barcelone avec un ami, j'étais un peu perdue, je sortais d´un stage d´apprentissage de vitraux, j'avais un besoin inexpliqué de me servir de mes mains, je suis rentrée chez moi, j'ai détruit, sur le champs, les bijoux que j'avais pour leur donner une nouvelle vie, quand je revois ce que j'en ai fait, je ris, mais c´était le grand début d´une belle histoire !



​LMF : Si tu devais décrire  ton univers ?​​​
​​R​​​​: Mon univers est un vrai kaléidoscope d'amour, de voyages, de rencontres fascinantes, de fous rires, de douleurs, de cinéma, de musique, d´art...de beaucoup d'éléments difficiles à définir en quelques mots.

Mes bijoux sont fantasques, légers et vifs pour certains, sombres  et même insolents pour d´autres. Chaque collection est créée par une émotion dominante, une suite logique de l´instant où elle naît en moi.

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LMF : Cela fait combien de temps maintenant ?​​​
R: Kika Mishto fêtera ses deux ans en Juillet !

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LMF : Quels sont tes matériaux fétiches ?​​
R​​​: J´aime beaucoup les pierres brutes, les minéraux du Brésil par exemple, et les trésors de la mer; les vrais bijoux de la nature, mais je ne les utilise pas. Je travaille avec des émaux, du plastique, de la résine, entre autres, et pour les bases généralement du laiton baigné dans l´or ou l´argent.


LMF : ...et tes sources d’inspiration ?

R: Les autres avant tout, à qui je rends hommage dans les mini scènes de vie des « Microbes », l´anatomie revisitée dans la collection « Sugar vs Sangre » ou encore « BPM », certains personnages comme « Arlequin », et les nouvelles technologies, notamment l´hologramme, la 3D, c´est bluffant. Mes « Flips » sont les prémices de cette sphère dans laquelle         j'aimerais évoluer.



LMF: Quel est pour toi le bijou indispensable à avoir ?​
R: Il n'existe pas de bijou indispensable à mes yeux, mais ce serait bien dommage de s'en dispenser ! 


LMF : ​Le comble du mauvais goût selon toi ?​
R: Le mauvais goût ne reste qu'un jugement. Si je le définis par ce qui vient choquer les codes de la beauté, et dépasser les normes, j'en suis une adepte. Mais si je lui donne un « sens propre », alors je décerne la palme du mauvais goût à la fourrure !



​LMF : Des projets d’avenir ? ​
R: Déjà un beau projet de présent, nous venons de créer une édition limitée de sautoirs « Flips » avec le créateur de la marque GERMEII. (Ils sont visibles sur mon site  www.kikamishto.com). Mes projets d´avenir sont des brouillons, mutables, pour l´instant.